mercredi 26 octobre 2011

Le Youza danse trés particuliére fait des ravages au Sénégal. Même le président du Sénégal Me Abdoulaye Wade y trouve son compte regardez cette vidéo tirée du site Seneweb

mardi 25 octobre 2011

I-La situation géopolitique du Sénégal avant les indépendances à nos jours

6-Les débuts du xxie siècle à nos jours

Porté par son slogan sopi (changement en wolof), l'opposant de longue date Abdoulaye Wade, chef de file du Parti démocratique sénégalais, remporte l'élection présidentielle du 19 mars 2000, avec 58,5% des suffrages au second tour, devant le président sortant Abdou Diouf. Le 9 décembre 2000 le Sénat et le Conseil économique et social sont supprimés.
En 2001 une nouvelle constitution réduit le mandat présidentiel de 7 à 5 ans. L'Assemblée nationale – au sein de laquelle le Parti socialiste est majoritaire – est dissoute le 5 février 2001. 25 formations politiques sont autorisées à participer aux élections législatives anticipées. Pour la première fois au Sénégal, un parti écologiste, Les Verts, entre en lice dans une consultation électorale, mais n'obtient aucun siège.
Suite à la démission de Moustapha Niasse, la juriste Mame Madior Boye est la première femme à occuper les fonctions de Premier ministre dans le pays, du 3 mars 2001 au 4 novembre 2002. Les élections législatives du 12 mai 2001 voient la victoire de la coalition Sopi proche du président Wade, ce qui permet à 9 nouveaux ministres d'entrer au gouvernement, renforçant ainsi le poids du PDS. Quelques jours plus tard, 10 partis d'opposition s'unissent pour créer un « Cadre permanent de concertation » (CPC). Le 25 août 2001 25 partis créent cette fois une structure de soutien à l'action du président Wade : « Convergence des actions autour du Président en perspective du 21e siècle » (CPC). Le 15 février 2002 la création d'une Commission électorale nationale autonome (CENA) est décidée, en remplacement de l'Observatoire national des élections (ONEL). Elle prendra ses fonctions en 2005.
Monument dédié aux victimes du Joola à Ziguinchor
Le 26 septembre 2002 le Sénégal vit une tragédie nationale avec le naufrage du Joola, le ferry qui reliait Dakar à Ziguinchor en Casamance. Plus de 1 800 passagers y perdent la vie. Les négligences constatées suscitent un forte rancœur à l’égard des pouvoirs publics. La région, déjà affectée par son enclavement, perd sa liaison maritime pendant trois ans et l'île de Karabane, ancienne escale, ne peut plus compter que sur les pirogues.
Ce drame n'est pas sans conséquences sur la carrière de Mame Madior Boye qui est remplacée par Idrissa Seck, maire de Thiès et numéro deux du Parti démocratique sénégalais (PDS). Seck sera Premier ministre du 4 novembre 2002 au 21 avril 2004. Son ministre de l'Intérieur Macky Sall lui succède lorsqu'il tombe en disgrâce en raison de ses responsabilités dans la gestion des chantiers de Thiès et peut-être de ses ambitions nationales.
Abdoulaye Wade est facilement réélu lors de l’élection présidentielle de 2007, et malgré le mot d'ordre de boycott de l'opposition lors des élections législatives consécutives, il dispose d’une majorité écrasante à l'Assemblée nationale et au Sénat, rétabli en début d'année.
Le président Wade (deuxième à droite) au sommet du G8 en 2007
Le Président mène une politique libérale ouvertement revendiquée qui donne certains résultats. En effet le Sénégal devient une terre d’élection pour les investisseurs d’Europe, mais aussi des émirats du Golfe – c'est le cas de Dubaï Ports World qui enlève l’exploitation du port de Dakar –, du Brésil, de Chine, d’Iran ou d’Inde – par exemple avec le géant mondial de la sidérurgie, Arcelor Mittal. Abdoulaye Wade appelle également à la création d’États-Unis d’Afrique et de grands travaux d’infrastructures ont été lancés en vue du 11e sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) qui s’est tenu à Dakar en mars 2008.
Mais la politique gouvernementale essuie aussi des revers, comme l’inexorable recul du secteur agricole (arachide, coton…), l’effondrement de l’industrie chimique en 2006, le développement insuffisant du secteur tertiaire ou l’engorgement persistant de la capitale. Le pays reste très dépendant de l’aide extérieure, notamment des subsides envoyés par l’importante diaspora sénégalaise. Le ralentissement de la croissance et un taux de chômage élevé poussent bien des jeunes Sénégalais à l’émigration, parfois au péril de leur vie. L’augmentation du coût de la vie, notamment liée à la hausse des cours du pétrole, suscite des manifestations de rue en novembre 2007.
Beaucoup dénoncent aussi une dérive autoritaire du pouvoir, – guère tempérée par un Premier ministre généralement présenté avant tout comme un technocrate, Cheikh Hadjibou Soumaré –, et qui laisse une marge de manœuvre réduite à l’opposition, ainsi qu’aux médias, pour la plupart solidaires de l’action présidentielle. La question de la future succession d’Abdoulaye Wade, réélu à 80 ans, apparaît en filigrane dans le débat politique actuel, alimenté notamment par les spéculations sur les intentions de son fils Karim Wade.
Lors des élections locales du 22 mars 2009, le PDS, parti au pouvoir, essuie un sérieux revers dans la plupart des grandes villes dont Dakar convoité par Karim Wade, au profit de la coalition d'opposition Bennoo Siggil Senegaal. Après la démission de Cheikh Hadjibou Soumaré le 30 avril 2009, Souleymane Ndéné Ndiaye est nommé Premier ministre.

I-La situation géopolitique du Sénégal avant les indépendances à nos jours

5-La crise entre le Sénégal et la Mauritanie

Entre 1989 et 1991 les deux pays riverains du fleuve Sénégal sont impliqués dans un conflit qui puise notamment ses sources dans un affrontement ethnique de longue date, une économie régionale perturbée par la construction du barrage de Diama et des années de sécheresse, ainsi que des conflits d'intérêt entre agriculteurs et éleveurs nomades.
Les premiers incidents frontaliers significatifs éclatent en avril mai-juin 1989. Peu après les commerçants mauritaniens de Dakar sont pillés et les Sénégalais de Nouakchott subissent de graves violences. Les deux pays décident de rapatrier leurs ressortissants.
Cette crise se solde par la rupture des relations diplomatiques entre le Sénégal et la Mauritanie qui ne seront renouées que le 3 avril 1992, des dizaines de milliers de victimes dans les deux pays, des milliers de réfugiés de part et d'autre, dont beaucoup attendent encore leur retour, sans parler des répercussions non négligeables sur la politique intérieure sénégalaise. Elle marque durablement les relations entre les différentes communautés.


I-La situation géopolitique du Sénégal avant les indépendances à nos jours

4-Le conflit en Casamance

Peu enclins à la soumission, les Casamançais, le plus souvent d'origine diola, ont déjà résisté à l'islamisation, à l'esclavagisme et aux tentatives de mainmise de l'administration coloniale française. Or la promesse d'autonomie prêtée au président Senghor dans les années 1960 tarde à se concrétiser et la région, surnommée le « grenier du Sénégal », se sent plus que jamais pénalisée par son enclavement naturel – à la fois exploitée et négligée par le pouvoir central. Les tensions latentes éclatent au grand jour après le retrait de Senghor (Sérère et catholique) en 1981. Un premier incident se produit lors d'une manifestation indépendantiste à Ziguinchor le 26 décembre 1982, puis un autre, plus grave, le 6 décembre 1983, qui se solde par la mort de trois gendarmes et plusieurs blessés.
Des affrontements entre un groupe séparatiste, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), installé dans le sud de la Casamance, et les forces gouvernementales se succèdent alors pendant une vingtaine d'années, faisant plusieurs centaines de victimes au total. Des milliers de mines antipersonnel sont aussi enfouies dans le sol, entraînant l'exode des populations et l'arrêt brutal du tourisme qui avait pourtant connu un essor remarquable dans les années 1970.
Après l'échec de plusieurs cessez-le-feu en 1991, 1993 et 1999, un nouvel accord est signé à Ziguinchor le 30 décembre 2004 entre le ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom et l'abbé Augustin Diamacoune Senghor, chef du MFDC. Celui-ci meurt deux ans plus tard, tandis que les factions rebelles continuent de s'entre-déchirer.
Dans l'intervalle le déminage et la reconstruction de la région se poursuivent et les touristes y reviennent peu à peu, mais des incidents ou des accidents continuent de se produire ponctuellement.
                                                               Mise en garde contre les mines antipersonnel à Oussouye

I-La situation géopolitique du Sénégal avant les indépendances à nos jours

3- Vers le pluralisme et la démocratie

En décembre 1980 Senghor annonce sa démission et, conformément à la Constitution, désigne comme son successeur Abdou Diouf qu’il a préparé à cette fonction de longue date. Le caractère exceptionnel – en Afrique, voire dans le monde – d’un retrait volontaire en cours de mandat présidentiel a été maintes fois souligné. Habib Thiam est nommé Premier ministre.
De fait cet héritage n’est pas de tout repos. Un incident dans une école de Ziguinchor dégénère et l’agitation gagne les milieux de l’enseignement dans tout le pays. Par ailleurs la situation économique est particulièrement critique, en raison de phénomènes naturels, de la conjoncture internationale, mais aussi d’erreurs de gestion imputables au gouvernement.
Abdou Diouf prend ses fonctions le 1er janvier 1981 et promet le pluralisme politique et la consolidation de l’ouverture démocratique. Dès le mois d’avril, la limitation du nombre des partis est abrogée. Le Code électoral est aussi remanié. Un scrutin mixte est adopté pour les législatives et le nombre de députés passe de 100 à 120.
Abdou Diouf réduit aussi les interventions du gouvernement dans l’économie et élargit les engagements diplomatiques du Sénégal, en particulier avec les autres pays en développement.
Lorsque le Président gambien Daouda Jawara est victime d'un putsch le 30 juillet 1981, l'armée sénégalaise se porte à son secours et rétablit la situation en quelques jours. En décembre de la même année, Abdou Diouf signe avec Daouda Jawara un traité constituant la Confédération de Sénégambie, une union avec la Gambie dont le principe était posé depuis l’indépendance. Mais son application est suspendue en septembre 1989.
Lui-même sera réélu en 1983, 1988 et 1993, même si son score s’effrite à chaque consultation, passant de 84 à 73, puis à 58% des suffrages. D'abord perçu comme un héritier, Abdou Diouf joue pleinement son rôle. Musulman, alors que son prédécesseur était catholique, il bénéficie du soutien des puissantes confréries.
D'abord reconduit le 27 février 1983, Abdou Diouf supprime quelques semaines plus tard le poste de Premier ministre. L'agitation estudiantine reprend en février 1987.
Lors de l’élection présidentielle du 28 février 1988 Abdou Diouf est encore réélu à une large majorité et le même jour le Parti socialiste remporte également les élections législatives. La régularité de ces consultations électorales est mise en doute par l’opposition et des émeutes éclatent dès le lendemain. L’état d’urgence est proclamé et MeAbdoulaye Wade, président du PDS, est emprisonné.
Le 7 avril 1991 le poste de Premier ministre est rétabli et Habib Thiam revient aux commandes. Un nouveau code électoral est adopté le 20 novembre 1991. Lors de la création d’un gouvernement d’union nationale en 1991, Abdou Diouf associe son rival Abdoulaye Wade à l’exercice du pouvoir, ce qui lui permet de remporter l'élection présidentielle du 21 février 1993. Le Parti socialiste enlève 84 sièges sur 120 lors des élections législatives du 9 mai 1993. La bipolarisation de la vie politique sénégalaise se confirme.
Le lendemain de la publication officielle des résultats, soit le 15 mai 1993, Me Babacar Sèye, vice-président du Conseil constitutionnel et ancien maire de Saint-Louis, est assassiné dans des conditions mystérieuses qui laissent planer aujourd'hui encore des doutes sur les éventuels commanditaires d'un tel forfait.
Certains parlent alors du Sénégal comme d'une « semi-démocratie ». D'autres, comme l'historien Mamadou Diouf, pensent que le modèle sénégalais, souvent érigé en « parangon de la démocratie », a en réalité échoué: le gouvernement n'a pas su contrôler l'évolution politique et sociale du pays, empêcher les violences commises contre la population mauritanienne ni mettre un terme à la guerre civile en Casamance.
Le franc CFA est dévalué de 50% le 12 janvier 1994. Des émeutes éclatent à l'université de Dakar, à tel point que l'année 1993-94 est finalement annulée.
Cependant la décentralisation fait un grand pas lorsque sont adoptés le 1er février 1996 les principaux textes sur la régionalisation et le transfert de compétences aux différentes collectivités territoriales et à leurs organes. Les élections régionales, municipales et rurales des 24 et 29 novembre 1996 se soldent par une large victoire du Parti socialiste qui obtient aussi la majorité absolue aux élections législatives du 24 mai 1998. Une alternance politique ne semble guère envisageable alors.
Lorsqu'en juin 1998 un soulèvement militaire plonge la Guinée-Bissau dans la guerre civile, des troupes sénégalaises y sont envoyées en renfort, ce qui n'empêchera pas son Président d'être renversé l'année suivante.



     Sénégal     Gambie

I-La situation géopolitique du Sénégal avant les indépendances à nos jours

2-L'hégémonie du Parti socialiste sénégalais

Le 11 décembre 1962, Mamadou Dia, alors premier ministre du Sénégal, est arrêté et emprisonné pour avoir préparé un coup d’État. Le 7 mars 1963 une nouvelle constitution est adoptée par référendum, instaurant un régime présidentiel qui attribue tous les pouvoirs au chef de l’État et fait la part belle à l’UPS, le parti dominant, voire unique.
Le Sénégal s’engage peu à peu dans la voie de l’économie mixte et joue un rôle significatif dans le domaine diplomatique, notamment en négociant avec l’Afrique du Sud. Organisé à Dakar en 1966 à l'initiative du chef de l'État de l'époque, le président Senghor, le premier Festival mondial des arts nègres affirme pour la première fois la négritude de façon solennelle et festive.
Le 14 juin 1966, l'UPS – le parti du pouvoir – fusionne avec le Parti du rassemblement africain (PRA), alors seul parti d'opposition légal. Une nouvelle révision de la constitution est effectuée le 20 juin 1967.
Senghor est réélu le 25 février 1968 (personne ne s'était présenté contre lui). La situation est similaire pour les élections législatives où seul une liste se présente, celle de l’UPS. Néanmoins, la situation économique est mauvaise et des troubles sociaux éclatent, notamment à l’Université, dans la mouvance de mai 68. Un mot d’ordre de grève générale est même lancé, mais le gouvernement parvient à enrayer le mouvement. Les étudiants se remettent en grève en avril-juin 1969. L'état d'urgence est proclamé le 11 juin et Senghor prend conscience de la nécessité de démocratiser le pays. La révision constitutionnelle du 26 février 1970 met en place un régime présidentiel plus modéré et crée un poste de Premier ministre qui est confié à Abdou Diouf. La sécheresse de 1972 provoque de nouveaux troubles sociaux, et l’agitation augmente fortement dans les milieux scolaire et universitaire. Cependant, Senghor remporte l’élection présidentiel du 28 janvier 1973 avec 97% des suffrages et Abdou Diouf reste Premier ministre. En juillet 1974 la fondation du Parti démocratique sénégalais (PDS) est autorisé. Son dirigeant est Abdoulaye Wade. De plus, plusieurs prisonniers politiques, dont Majhemout Diop, sont libérés.
La révision constitutionnelle de 1976 n'autorise que trois partis politiques, nécessairement rattachés à l’une des trois idéologies suivantes : démocratie libérale, démocratie socialiste,communisme ou marxisme-léninisme, et, selon le modèle américain, désigne le Premier ministre comme successeur du Président en cas de défection de celui-ci. Les autres partis existants luttent pour obtenir leur reconnaissance officielle. Le 26 février 1978 Senghor est réellu pour la cinquième fois avec 82,5% des voix. Son parti, l’UPS qui après son adhésion à l’Internationale socialiste est devenu le Parti socialiste (PS), l’emporte avec un score comparable devant le Parti démocratique sénégalais (PDS) de Abdoulaye Wade. Le troisième parti, le Parti africain de l'indépendance (PAI), conduit par Majhemout Diop, n’obtient aucun siège à l’Assemblée nationale. Abdou Diouf demeure premier ministre.
La Constitution est modifiée une sixième fois le 28 décembre 1978. Aux côtés du français, langue officielle, six langues nationales sont désormais reconnues : le diola, le malinké, le poular, le sérère, le soninké et le wolof. Un quatrième parti politique est autorisé. le Mouvement républicain sénégalais (MRS) de Boubacar Guèye incarne alors le courant conservateur.

I-La situation géopolitique du Sénégal avant les indépendances à nos jours

I-1- la marche vers les indépendances

La Seconde Guerre mondiale contribue à une prise de conscience qui ouvre la voie à une autonomie progressive des colonies, puis aux indépendances. L’Empire colonial français cède d’abord la place à l’Union française en 1946 qui confère au Sénégal un statut de territoire d'outre-mer. Ces avancées sont pourtant jugées insuffisantes et la montée de l’anticolonialisme dans de nombreux pays aboutit au vote de la loi-cadre du 23 février 1956 qui permet au gouvernement de modifier le statut de ces territoires. Comme d’autres, le Sénégal conquiert une autonomie accrue, ainsi que le suffrage universel pour les hommes et les femmes.
En 1958, après son retour dans l’arène politique à la suite du putsch d’Alger, le général de Gaulle propose un projet de constitution soumis à un référendum dans tous les États africains. Lors du référendum constitutionnel du 28 septembre 1958, 97,2% des Sénégalais optent pour le statut d'État membre dans le cadre de la Communauté et le pays se dote d'une constitution proche du modèle français.
Le Sénégal adopte un régime parlementaire et Léopold Sédar Senghor, poète à la renommée mondiale, est élu président. Mamadou Dia, avec qui il avait fondé l’Union progressiste sénégalaise (UPS), est son Premier ministre.
Soucieux de préserver l’unité régionale, le Soudan français (actuel Mali) et le Sénégal fusionnent en janvier 1959 pour former la Fédération du Mali, qui devient complètement indépendante le 20 juin 1960 et dont la capitale est Dakar. Cette indépendance est la conséquence des transferts de pouvoirs convenus dans l'accord signé en France le 4 avril 1960. Un déséquilibre économique et des rivalités personnelles provoquent le démembrement de la fédération le 20 août 1960. Le Sénégal et le Mali déclarent leur indépendance et entrent séparément à l’ONU le 28 septembre 1960.
                                             la Fédération du Mali composée du Sénégal et du Mali